9 décembre 2025
🎄✨
LE CONTE DE NOËL DE MIKIT LUNEL
Il était une fois, un 23 décembre, dans une petite ville du Sud où l’air sentait l’orange confite et le mistral froid.
Benjamin et Karine préparaient les décorations de Noël dans leur agence MIKIT Lunel. Tout brillait : guirlandes, étoiles, rubans dorés… et même Charlie le perroquet, qui avait décidé de se percher sur la boule la plus scintillante du sapin.
Cette année-là, un étrange silence s’était abattu sur la ville.
Les habitants parlaient tous d’un homme vêtu de rouge, aperçu la nuit précédente au-dessus des toits.
On disait qu’il cherchait quelque chose…
On disait même qu’il était inquiet.
Et pendant que tout le monde préparait le réveillon, quelqu’un frappa doucement à la porte de l’agence.
Toc… toc… toc.
Karine ouvrit.
Devant elle se tenait… le Père Noël lui-même, bonnet de travers, manteau couvert de givre, souffle court.
— « Je suis désolé de vous déranger… » dit-il doucement.
— « Euh… vous êtes… »
— « Oui. Celui que vous croyez. Et j’ai un problème. Un très gros problème. »
Charlie vola et se posa sur son épaule, comme s’ils se connaissaient depuis toujours.
Le Père Noël expliqua :
Chaque année, il retourne au Pôle Nord après sa grande tournée.
Mais cette fois, une tempête imprévisible avait détruit sa vieille maison de glace.
Il n’avait plus d’endroit où vivre.
Les lutins l’attendaient, les rennes grelottaient… mais son toit avait disparu dans la neige.
— « J’ai besoin d’un constructeur. Un vrai.
Quelqu’un qui peut m’aider… vite.
On m’a dit que c’était ici. »
Benjamin sourit.
— « Installez-vous, on regarde ça. Chez MIKIT Lunel, on s’occupe même des cas… extraordinaires. »
Charlie acquiesça d’un petit cri fier.
On ouvrit des plans.
On imagina des murs capables de résister au froid éternel.
Une grande pièce pour les jouets.
Un atelier pour les lutins.
Un garage pour le traîneau.
Et surtout… un énorme grenier où ranger toutes les lettres des enfants du monde.
Pendant que l’équipe travaillait, quelque chose de magique remplit la pièce :
un parfum de cannelle, de bois chaud, et un calme lumineux.
Le Père Noël ne parlait plus.
Il observait, émerveillé.
— « Vous savez… » dit-il enfin,
« J’ai visité tellement d’endroits, mais jamais je n’ai vu quelqu’un traiter une maison comme un cadeau.
Vous ne construisez pas des murs… vous construisez des sourires. »
Benjamin répondit :
— « Et vous, vous apportez l’étincelle. On est quittes. »
Charlie lança un « Squaaawk ! » qui voulait probablement dire : On forme une bonne équipe.
Alors, dans la nuit du 24 décembre, avant même d’entamer sa tournée, le Père Noël repartit humblement au Pôle Nord…
avec dans son sac, les plans d’une toute nouvelle demeure.
Une maison solide, chaleureuse, lumineuse.
Une maison où les lutins pourraient rire, travailler, danser.
Une maison où la magie aurait enfin un toit solide.
Et chaque année, depuis ce soir-là — racontait Charlie —
une étoile un peu plus brillante apparaissait dans le ciel de Noël.
Certains disaient que c’était simplement un reflet.
D’autres, un phénomène météorologique.
Mais Charlie avait sa propre version :
— “C’est juste la lumière de sa nouvelle maison. Elle brille fort, parce qu’elle a été construite avec le cœur.”
Et depuis ce Noël-là, à Lunel, on dit que la magie sait toujours retrouver le chemin des maisons bien construites !
